Pré-programme 2017
De la planche à la toile(tome 2)
Sept ans après une première édition consacrée aux liens étroits entre le septième et le neuvième art, Quai des bulles revient sur cette thématique car, vous l’avez peut-être remarqué, ces derniers temps les adaptations de bandes dessinées au cinéma ne manquent pas. Nous en avons retenus sept parmi les meilleures. De la planche à la toile c’est le parcours de Riad Sattouf qui, entre deux albums, à l’instar de ses contemporains Pascal Rabaté et Joann Sfar, a réalisé Les beaux gosses (César du meilleur film en 2010). Ce n’est pas une adaptation mais un scénario original dans lequel l’auteur met en scène un monde qu’il connait bien : les premiers émois d’adolescents.
Pour les plus jeunes et toute la famille, deux films librement inspirés d’albums : Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, dans lequel Luc Besson (avant Valérian) adapte fidèlement des albums de Tardi, et Ernest et Célestine qui raconte (enfin !) comment l’ours Ernest a rencontré la souris Célestine. Les quatre autres films sont des adaptations de romans graphiques, « terme généralement utilisé pour caractériser des bandes dessinées longues, plutôt sérieuses et ambitieuses, destinées à un lectorat adulte » selon certaines définitions.
Fichtre ! Réfrigérant, non ? Si vous connaissez certains des albums ou des films qui vont suivre vous savez qu’un roman graphique n’est pas nécessairement long ni toujours sérieux, qu’il n’est pas destiné nécessairement à un lectorat adulte mais qu’il est souvent ambitieux (ce qui est plutôt bien).
Tamara Drewe et Rosalie Blum sont avant tout des comédies. L’une, signée par Stephen Frears, se passe dans la campagne anglaise et l’autre, premier film de Julien Rappeneau, dans une petite ville française. Quartier lointain est une adaptation française audacieuse et réussie d’après le best seller de Jiro Taniguchi (il apparait à la fin du film). Enfin, Lulu femme nue réalisé par Solveig Anspach, sera présenté par son auteur Etienne Davodeau.
Jean-Pierre Eugène
